Pourquoi Schwob à BYU?

Professeur John A. Green a consacré sa vie académique à l’étude de Marcel Schwob.  Sa thèse de doctorat a porté sur la vie littéraire de Marcel Schwob.  Green a continué ses recherches à Brigham Young University.¹ 

Green a commencé un Fonds Mémorial de Marcel Schwob à BYU aux années soixante.  Il s’intéressait aux éditoriaux anonymes, les « Lettres Parisiennes ».  Dans ses éditoriaux, Schwob abordait la politique, la religion, le crime, l’affaire de Panama et l’affaire Dreyfus.

De ses voyages personnels, Green a obtenu des lettres et il a collaboré avec des bibliothécaires aux Etats-Unis, en France, en Angleterre, en Ecosse et en Suisse.

En 1967, Green avait rassemblé une collection notable qui comprenait plus de 300 lettres originales (correspondance personnelle) et il s’était procuré des premières éditions (exemplaires) du Coeur double (éd. 1891), Roi au masque d’or (éd. 1893), Mimes, La Croisade des enfants, Vies imaginaires, and Spicilège.

Green a aussi assemblé:

• le programme d’une conférence faite par Schwob au Théâtre de l’Oeuvre
• 100 pages sur l’argot, Villon, la Pléaide et Hugo
• deux essais de Schwob datant de ses années à Louis-le-Grand
• un contrat (1896) entre Schwob et un éditeur anglais (Fisher Unwin) pour Une Histoire Littéraire de la France.
• une microfiche du manuscrit faite par W.G.C. Bijvanck’s pour Un Hollandais à Paris en 1891 (Paris, 1892)
• des exemplaires de l’acte de naissance de Schwob et son certificat de mariage.

Malgré une attaque d’apoplexie subie en 1980, Green a publié beaucoup de « Lettres Parisiennes » dans Chroniques (Droz 1981) et beaucoup de correspondance de Schwob dans Correspondance Inédite (Droz 1985).

Green s’est voué surtout à rassembler les « Lettres Parisiennes » de Schwob.  Une petite partie des « Lettres » a été publiée par Pierre Champion (dans le dixième volume de sa collection).  Green a réussi à vérifier que toutes les « Lettres » qui ont été publiées dans Le Phare de la Loire et Le Petit Phare entre 1891 et 1905 ont été écrites par la main de Schwob.  Green a consacré à la fin de sa vie à écrire sur les éditoriaux de Schwob liés à l’affaire Dreyfus².

Les écrits de Schwob indiquent qu’il a obtenu plus de 1,900 des « Lettres Parisiennes » pour sa dernière œuvre (qui devait paraître en 1991 ou 1992).  Malheureusement, Green ne l’a jamais achevée.  En plus, les « Lettres Parisiennes » mentionnées dans les écrits de Green ne sont pas à BYU 

John Green est décédé en 2001.

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